Après avoir quitté Nasca et ses lignes, et rencontré une Géraldine en attendant mon bus, me voilà arrivée dans un tout autre décor.
Arequipa est une belle et grande ville à 2325 m, entourée de volcans au sommets enneigés qui bénéficie de 300 jours de soleil. Son nom en ayamara signifie "l'endroit derrière la montagne pointue", en référence au volcan Misti.
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Volcan Misti, aux faux airs de Mont Fuji |
De part cette proximité, Arequipa est sujette aux tremblements de terre, le dernier important datant de 2001.
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Volcan Chichani |
Dans le centre historique, la grande majorité des maisons sont construites en pierres de volcan blanches, ce qui lui vaut aussi le surnom de "ville blanche".
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Cathédrale |
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Plaza de Armas |
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Ici on peut louer des téléphones dans la rue pour appeler. Pratique, pas besoin de téléphone portable, suffit de trouver une madame "Llamadas" |
Monastère Santa Catalina
Véritable ville dans la ville, ce couvent dominicain a été construit en 1579 par une riche veuve espagnole.
Durant quatre siècles, plus de 170 nonnes et 300 servantes y vécurent.
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Patio des orangers |
Les nonnes entraient à l'âge de 12 ans et n'en ressortaient jamais.
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Chambre mortuaire |
Le noviciat ne durait rarement plus d'une année car les jeunes filles étaient alors tenues à l'écart des autres et ne sortaient de leur cellule qu'une fois par jour quelques minutes dans la cour, chacune à leur tour. Elles s'empressaient donc de formuler leurs voeux pour pouvoir participer à la vie du monastère.
En général c'était la deuxième fille qui rentrait au couvent, la première étant destinée à faire un beau mariage arrangé. Cependant, ces dernières rentraient elles aussi au couvent,à l'âge de 3 ans, jusqu'à l'âge de 14 ans, âge du mariage, pour faire leur éducation (couture, prières et obéissance) et garantir leur vertue.
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Broderie en fines perles bleues |
Au fil des ans, les règles se sont assouplies. Après un gros tremblement de terre, des maisons individuelles ont été construites pour les nonnes par leurs richissimes familles. A cette époque, elles avaient le droit d'avoir jusqu'à 4 servantes. Servantes qui elles avaient le droit de sortir en ville mais qui devaient faire un bain de pureté à leur retour.
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Bain de pureté. A l'époque sans nénuphars...
Lors de la grande réforme, les maisons individuelles ont été abandonnées au profil d'une vie en communauté (dortoirs).
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Réfectoire communautaire |
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Le dortoir. Des rideaux séparaient les lits des soeurs |
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Cellule type |
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Jardin d'une maison individuelle |
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Cuisine |
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Pots de chambre |
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Chaise percée, une avancée sur les pots de chambre |
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Infirmerie |
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Humidificateur |
Lavoirs. Une petite pierre permettait de dévier l'eau pour qu'elle se déverse dans la jarre
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Machine à laver "moderne" |
Cuisine communautaire après la grande Réforme avec ses puits de lumière
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Puits pour l'eau |
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Pierre volcanique (poreuse) qui rend l'eau potable ! |
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Le garde manger vivant |
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Le confessionnal |
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Vue depuis les toits |
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Etoile de Noël |
Trop beau ce couvent donne presque envie de rentrer dans les ordres...:-) Les photos sont pleines de couleurs et "respirent" la sérénité. J'adore! Rhooo bisous gégé la bougeotte...lol
RépondreSupprimerCécile et Elio
Superbe ce couvent... les couleurs sont justes super belles!!
RépondreSupprimerMais les regles ont l air un peu trop strictes pour moi ;o)